Laurent Bourgeois, un dingue d’arômes

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Laurent Bourgeois un dingue d'arôme





Article mon jardin et ma maison




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Arom'antique dans mon jardin et ma maison


Aticle Arom'antique mon jardin et ma maison


 
Retrouver les bonnes herbes, les cultiver sainement et partager leurs vertus avec un grand nombre de jardiniers : ce beau programme est mené dans la pépinière Arom’antique depuis 20 ans
 
La semaine dans les tunnels de culture auprès des plantes, et les week-ends sur les routes, de places de villages en châteaux à la rencontre des jardiniers. Ainsi passent les printemps et les automnes des pépiniéristes- collectionneurs.
Laurent Bourgeois est de ces producteurs qui œuvrent pour le maintien de la biodiversité dans nos jardins. Il se reconnaît dans les valeurs de l’ASPECO, l’association des pépiniéristes collectionneurs.


Chacun cultive une spécialité. Ici, ce sont les bonnes herbes d’autrefois.

Comme l’indique le jeu de mot « Arom’antique ». « Je me suis orienté dans ce domaine avec l’aide de ma sœur alors étudiante en histoire médiévale, qui a fait sa thèse sur les plantes du moyen âge », explique notre pépiniériste.

Il tenait les savoirs horticoles, ainsi qu’une solide formation dans le domaine. Il poursuit : « Un des stages effectués durant mes études m’avait conduit chez un producteur de fleurs comestibles qui fournit les grands restaurateurs de la région lyonnaise. C’est là que j’ai compris l’importance d’être précis et pointu dans son activité. »
Restait à trouver les plantes, le lieu pour les cultiver et, ce qui n’est pas le plus facile, l’impulsion pour démarrer ce type d’activité.

Le coup de pouce décisif est venu du lycée horticole de Romans où Laurent a été élève : il développait justement une dizaine de programmes d’aide. Ce lopin de terre cultivable a fait l’affaire, pas trop loin de l’établissement scolaire pour faciliter les échanges. Encore aujourd’hui, la pépinière accueille régulièrement des élèves et forme des apprentis.

L’automne dernier, 250 plantations ont été réalisées en partenariat, afin de rendre le jardin de pieds-mères plus pédagogique.

La qualité avant tout


L’esprit « Arom’antique » se révèle sous deux aspects. Le premier apparaît sur les fêtes des plantes, dans la diversité des espèces présentées et le soin apporté à l’étiquetage. Le second se cache au fond d’un vallon de la Drôme des collines, dans les tunnels bondés où tournent des rondes de godets, veillés, arrosés, taillés, nettoyés. Rien à voir avec ces jolies potées toutes prêtes mais éphémères qu’on trouve dans le commerce et qui, après quelques cueillettes, finissent étiolées sur un rebord de fenêtre !


Ici les plantes sont élevées pour durer :


« nous travaillons sur de longs cycles. Entre la multiplication des plantes et leur commercialisation, il se passe un an durant lequel les plantes vivent sans artifice, dans le respect de l’environnement, ce qui leur vaut le label de l’Agriculture biologique. »  

Elles sont issues à 45 % de semis, 45% de bouture et 10% de division. A l’exception de la serre de multiplication qui sert également de stockage à quelques espèces non acclimatées, aucun des tunnels n’est chauffé.

 « La rusticité est un point essentiel : en prélevant les boutures sur les exemplaires les plus résistants, nous obtenons des plantes beaucoup plus endurcies. Aujourd’hui, j’ai des sauges mexicaines qui tiennent jusqu’à -10°C et plus, ce que je n’aurais pas osé imaginer il y a dix ans ! »

Un gage de réussite pour la culture de plantes saines et si agréablement aromatiques


Retrouver les différentes espèces et variétés de sauges mexicaines :

Salvia elegans : Larges feuilles vertes à forte odeur d'ananas.


Salvia leucantha : Superbe espèce au feuillage lancéolé gris vert.


Salvia involucrata : possède de grandes fleurs d'un rose éclatant.